Premier opéra italien représenté en France en 1646, L’Egisto de Marco Marazzoli et Virgilio Mazzocchi est également considéré comme le tout premier opéra bouffe. Inspiré du Décaméron de Boccace, et d’abord appelé Chi soffre speri (ou « que celui qui souffre espère »), il met en scène pour la première fois dans l’histoire de l’opéra des personnages de la Commedia dell’Arte et des figures de la vie italienne contemporaine : ici donc, pas de héros ni de dieux.
Écrit par Giulio Rospigliosi, cardinal et futur pape, le livret présente une intrigue complexe autour d’un noble ruiné mais fier, amoureux d’une riche veuve ; tour à tour symbolique, morale, burlesque ou chevaleresque, elle permet de faire connaissance avec une vingtaine de personnages hauts en couleurs issus de couches sociales différentes et aux caractéristiques vocales diverses.
Ce projet tentera de reconstituer une oeuvre inédite où chanteurs lyriques et acteurs dotés de voix « populaires » se produisirent ensemble – chose rarissime, chacun dans leurs emplois, au service d’un même langage musical encore largement expérimental en cette première partie du XVIIe siècle.
L’egisto
opéra de Marco Marazzoli et Virgilio Mazzocchi
livret Giulio Rospigliosi
direction musicale Jérôme Correas
mise en scène Jean-Denis Monory
Les Paladins
opéra en italien surtitré
grande salle
collaboration artistique Lorenzo Charoy
chorégraphie Françoise Denieau
assistant chorégraphie Gilles Poirier
scénographie et décors Adeline Caron
lumières Olivier Oudiou
costumes Chantal Rousseau
maquillages et coiffures Mathilde Benmoussa
masques Julie Coffignières
assistante mise en scène Corinne Paccioni
avec les chanteurs
Muriel Ferraro soprano Egisto, amoureux d’Alvida
Charlotte Plasse soprano Alvida, une veuve, amoureuse d’Egisto
Christine Tocci soprano Lucinda, déguisée en Armindo, une bergère
Anouschka Lara soprano Eurilla, une bergère
Blandine Folio Peres soprano Rosilda / Silvia, nourrice d’Alvida
Dagmar Saskova soprano Moschino, valet d’Egisto
Lucile Richardot mezzo Dorillo
Jan Jeroen Bredewold basse Silvano, un vieil homme, ami d’Egisto
Matthieu Chapuis ténor Zanni, domestique d’Egisto
David Witczak baryton Coviello, domestique d’Egisto
Marc Valéro ténor Colillo, fils de Coviello
et les danseurs
Caroline Ducrest
Andrea Miltnerová
Sébastien Montagne
Gilles Poirier
Les Paladins, direction Jérôme Correas
clavecin et direction Jérôme Correas
clavecin et orgue Brice Sailly
violons Juliette Roumailhac et Camille Antoinet
cornets Lambert Colson et Adrien Mabire
viole de gambe Emmanuelle Guigues
théorbe Rémi Cassaigne
violoncelle Nicolas Crnjanski
contrebasse Franck Ratajczyk
harpe Nanja Breedijk
production : Fondation Royaumont | coproduction : Arcadi, L’apostrophe – Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise, Festival Baroque de Pontoise I KPMG, mécène de l’Unité scénique de la Fondation Royaumont / faire émerger de jeunes talents, favoriser le développement de leurs connaissances à la recherche de l’excellence, tels sont les objectifs que KPMG S.A. et la Fondation Royaumont poursuivent en commun I avec l’aide à la diffusion d’Arcadi et le soutien de la Fondation Orange | dans le cadre de « Suona italiano » | coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet La Fondation Royaumont est soutenue par le Conseil général du Val d’Oise, le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Île-de-France) et la Région Île-de-France. Elle est membre de l’Association des Centres Culturels de Rencontre.
Théâtre de l’Athénée
du mercredi 19 au dimanche 23 octobre
mercredi 19, vendredi 21 et samedi 22 octobre à 20h
dimanche 23 octobre à 16h
opéra en italien surtitré
grande salle
samedi 4 février 2012
à l’Opéra de Massy – réservations : 01 60 13 13 13
vendredi 10 février 2012
au Théâtre Roger Barat d’Herblay – réservations : 01 39 97 40 30
jeudi 16 février 2012
au Théâtre de Poissy – réservations : 01 39 22 55 92
Opéra de grande qualité et totale découverte que nous offre l’Athénée cette année. Je ne puis que conseiller à vous précipiter pour aller écouter et voir ce magnifique spectacle desservi par un chef captivant, des chanteurs de grande vérité et une mise en scène très juste
je ne voulais pas écrire « desservi » mais « servi ». Dans ma précipitation je n’ai pas relu