C’est le quotidien Le Télégramme qui le révèle, XX*, directrice depuis mars 2021 a été dispensée d’activité par le Conseil d’administration de la Société d’économie mixte Brest’Aim qui gère la Scène nationale et qui diligente une enquête interne sur les risques psychosociaux. La directrice se dit « très choquée de la mesure en l’absence de tout comportement anormal de ma part ».
Alors que Le Quartz s’apprête à recevoir le gros évènement de sa saison, le Festival DañsFabrik qui se déroulera du 28 février au 4 mars, une enquête interne va débuter au sein de la Scène nationale, menée par le cabinet SVP Travail et Organisation, nous a confirmé Stéphane Maby, le directeur général de Brest’Aim. « Nous avons été alertés par plusieurs signalements de salariés dont des représentants du personnel. Et nous avons décidé d’engager très rapidement cette procédure afin de protéger le personnel du Quartz. Chacun pourra s’exprimer sur la base du volontariat » explique Stéphane Maby qui nous a confirmé que XX « est actuellement placée en dispense d’activité rémunérée ». Par ailleurs, et en parallèle, une mission flash sera menée par l’Inspection Générale des Affaires Culturelles.
MR a pris la succession de Matthieu Banvillet qui avait annoncé en juillet 2020 qu’il quittait son poste au terme de dix années de direction. Un acte fort et rare dans la profession. « J’ai toujours pensé que les théâtres avaient besoin de voir renouveler régulièrement leur projet » écrivait-il à l’époque.
Le Quartz est actuellement en travaux, et l’édition 2023 de DañsFabrik va se dérouler dans d’autres lieux de la ville, et dans une ambiance que l’on imagine pesante ce que reconnait Stéphane Maby, qui s’est assuré auprès de l’équipe du Quartz que le festival pouvait se dérouler dans de bonnes conditions.
« C’est un préjudice énorme pour moi à une semaine de DansFabrik et qui sera en grande partie irrattrapable quand la vérité sera faite sur l’absence de tout comportement anormal de ma part » nous a expliqué XX. « N’ayant aucune information sur les faits qui me sont reprochés, je suis dans l’incapacité de me défendre et suis très choquée de la mesure et de la publicité qui lui a été donnée ».
* conformèment au principe du droit à l’oubli, la directrice de l’époque a demandé à ce que son nom soit effacé.
Cette histoire de mise à pied de la directrice du Quartz , et la publicité qui lui est donnée, sans même qu’elle sache ce qui lui est reproché , ça à l’air tout à fait degueulasse.L’ »enquête » en plus est menée par un cabinet privé …c’est quoi ces méthodes ?