Le chorégraphe et danseur Kader Belarbi lance une fondation visant à promouvoir la danse « lien social et humain » et à la rendre accessible « à la plus grande diversité », notamment par des ateliers dans des cités.
« Dans la danse, des hommes, des femmes, des nationalités, des disciplines se rencontrent (…) c’est la représentation de l’humain, du vivant (…) outre les lieux, les personnes » explique Kader Belarbi, qui dirige actuellement le ballet du Théâtre du Capitole à Toulouse.
La fondation a été lancée au Carreau du Temple par un spectacle vif et joyeux, monté en seulement quatre journées de travail avec 17 élèves âgés de 10 à 14 ans d’un collège de La Courneuve qui en « ont conçu toute la chorégraphie », mêlant hip hop et graffiti.
Cet esprit interdisciplinaire et interculturel sera au cœur des ateliers « Corps & Graphs » que le danseur entend ainsi renouveler ailleurs, et pérenniser notamment dans l’une des cités du Mirail, quartier populaire de Toulouse, où ils démarreront en décembre pour plusieurs mois.
Rappelant les valeurs d’ « exigence, respect de soi et du collectif » qui sont celles de la danse, il a souligné l’ambition de « rendre la danse accessible à tout le monde » , insistant sur la volonté de « toucher d’autres populations » que le public traditionnel des ballets et de favoriser l’accès à toutes les danses.
Le but est d’« amplifier l’ouverture du travail de Kader Belarbi vers de nouveaux publics, ceux qui ne fréquentent pas les salles de spectacle, que ce soit dans les banlieues et les cités (…) ou nos territoires ruraux », a précisé le président de la fondation, Jean Glavany, ancien ministre socialiste.
La fondation a également pour objectifs d’encourager la création, de contribuer à l’innovation, ainsi que de faire rayonner l’œuvre chorégraphique de Kader Belarbi, ancien danseur étoile de l’Opéra de Paris.
© Agence France-Presse
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