Prisonnières d’un lieu où tout est Madame. Une porte qui ne les verra jamais vraiment sortir. Une fenêtre pour épier Son retour. Un espace fermé. Obsédées par Son absence bien plus forte qu’une présence. Un jeu qui se voudrait libérateur et qui les enchaîne encore plus fortement.
Les deux bonnes sont là « dévouées servantes », Madame est vivante Madame « s’échappe ». Manipulatrices manipulées : j’ai voulu que Madame, objet de désir et monstre sacré à la fois, soit jouée par une marionnette animée par les bonnes. Dans une sorte de rituel de mise à mort entre carnaval et sacrifice, j’ai essayé d’explorer avec Genet les limites entre l’amour et la haine par les corps fondus-confondus où chacun joue l’autre. Note d’intention de Pierangelo Summa
les bonnes
de j e a n g e n e t
mise en scène & lumières pierangelo summa / scénographie &
marionnette pierangelo summa assisté de Jean-Pierre Benzekri
& Camille Grangé / avec Mathilde Chouffot, Sara Summa
21h45 / mardi au samedi / 25 mai au 11 juin 2011
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