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Olivier Py et les pièces de guerre d’Eschyle

Agenda, Paris, Théâtre
Christophe Raynaud de Lage

© Christophe Raynaud de Lage

Trop de seuils et de barrières se dressent entre le grand art et ceux qui pourraient en jouir, mais sans vouloir ou sans oser s’en donner le droit. Réduire ce genre d’obstacles, qui se dressent parfois jusque dans les têtes, tel est le projet au coeur du «théâtre d’intervention» voulu, conçu et pratiqué par Olivier Py.

Quelles sont-elles, ces frontières à la fois réelles et imaginaires ? D’abord, la conviction que le théâtre, c’est pour les autres. Comme l’art, comme la pensée : des luxes hors de portée. Trop chers, trop complexes. Et avant tout, trop loin. D’où l’idée, radicale, d’aller chercher les publics où ils se trouvent. S’ils ne vont pas au théâtre, il faut que le théâtre aille jusqu’à eux et fasse le premier pas. Sur les lieux de travail, dans les établissements scolaires, les associations, les espaces collectifs ne manquent pas, et les bonnes volontés sont nombreuses. Un spectacle qui se transporte sur place peut faire office de déclencheur, engager une dynamique. Le travail théâtral doit rester ce qu’il est : une invitation rare, sérieuse, à se mesurer vraiment à ce que l’on a de meilleur en soi-même, à hauteur d’humanité.

Les mises en scène doivent donc être pensées pour être aisément transportables, sans que la légèreté matérielle affecte la qualité artistique. Il faudrait presque ajouter : au contraire – ces spectacles à mains nues, à visage découvert, au plus près des publics, réclament une ouverture, une sincérité dans l’engagement, une générosité qui confrontent interprètes et spectateurs aux fondements de l’échange théâtral.

Olivier Py s’est impliqué avec passion dans ce travail sur le terrain. Avec l’appui des Fondations Edmond de Rothschild, il a signé au cours de chaque saison une adaptation pour deux ou trois comédiens de grandes tragédies d’Eschyle : Les Sept contre Thèbes, puis Les Suppliantes. Pour souligner le soin et l’exigence apportés au travail, il les a programmées à l’Odéon, dans des versions identiques à celles qui devaient circuler. À chaque fois, il a veillé à dégager dans les vieux mythes grecs les traits qui pouvaient interpeller directement un public contemporain ne disposant d’aucune information préalable. Le pari était difficile. Dans Les Sept contre Thèbes, Olivier Py a montré un héros refusant de se laisser réduire à l’impuissance par un afflux d’images terrifiantes, et travaillant à les interpréter librement, en toute indépendance d’esprit, pour se préparer à l’action. Pour cela, il lui a suffi de deux comédiens et d’une télévision. Dans Les Suppliantes, la question posée était à la fois celle du devoir d’hospitalité et de la violence faite aux femmes : aucun accessoire n’était nécessaire. Les deux projets ont touché des milliers de spectateurs à Paris et dans des dizaines de villes de banlieue. Tous savent maintenant que l’Odéon est aussi leur maison. Olivier Py présente aujourd’hui t un troisième volet, très attendu par l’ensemble des partenaires. Intitulé Les Perses, il est également inspiré d’Eschyle.

Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes, Les Perses

d’après Eschyle

mise en scène Olivier Py

texte français & adaptation

Olivier Py

Avec Philippe Girard, Frédéric Giroutru, Mireille Herbstmeyer

Collaboratrice artistique et costumes Pierre-André Weitz

Crédit Photo Christophe Raynaud de Lage

Coproduction Odéon Théâtre de l’Europe et Festival d’Avignon
Avec la participation des ATP d’Aix-en-Provence
Production déléguée La Jolie Pourpoise

<Durée entre 40 et 55 minutes par pièce, soirée composée de deux pièces, intégrale le dimanche

Théâtre 14
du 9 au 26 mai 2023

23 avril 2011/par Dossier de presse
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1 réponse
  1. Canessa
    Canessa dit :
    24 avril 2011 à 9 h 13 min

    J’ai vu « Les Perses » deux fois dans le Vaucluse (à Mérindol et à Noves): les comédiens présentent un travail extraordinaire, renouant en fait avec la simplicité pleine de grandeur de la tragédie antique qui n’avait pas besoin de tonnes de matériel ni de foule de figurants. Trois comédiens, un texte (admirablement traduit par Olivier Py), et le miracle opère…

    Répondre

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