Ballet de mécaniques…
La scène est plongée dans l’ombre, on discerne des formes et on attend les artistes : est-ce un décor, de instruments, du matériel de cirque ?
Après les peaux de tambours, c’est au tour du carillon de s’animer lorsque le saxophone souffle dans sa direction…
À la manière d’un babillage, un dialogue poétique s’instaure progressivement entre le saxophone de Philippe Caillot et les drôles de machines de Benoît Poulain qui semblent une à une prendre vie encouragées par les mélodies du musicien…
…pour un voyage en instrumentarium inconnu
L’apparente tranquillité du plateau et des musiciens révèle peu à peu les surprenantes mécaniques d’un orchestre non parfaitement huilé !
Essuie-basse, clavier de verre et roue de pluie se mettent en mouvement : le public découvre un univers étonnant composé de matières brutes cinétiques et hypnotiques, clin d’oeil à l’univers des manèges et des boîtes à musique auxquels nous ramène également les ritournelles qui rythment le spectacle.
Le dialogue est fécond entre le saxophone et les instruments mécaniques sur lesquels le mécamusicien intervient régulièrement avec des modes de jeux plutôt inhabituels.
Leur parcours entre les différentes attractions sonores nous invite à l’écoute de compositions et d’improvisations entre musique contemporaine, musique électronique et douces ritournelles….
La joyeuse joute sonore entre le saxophone et les drôles de machines aux sons de basses, de boite à rythmes ou de clavier de verre est complétée par un paysage sonore électroacoustique qui accompagne la progression des deux musiciens entre les différents dispositifs sonores.
Mécaniques poétiques
Sans un mot, les deux musiciens explorent cet instrumentarium extraordinaire comme ils exploreraient un jardin, en douceur et en précision.
La présence de plumes, fleurs, mais aussi d’instruments aquatiques, d’arrosoirs, et de petites voitures de course qui semblent avoir été oubliées là par la main d’un enfant distrait nous entraine avec eux dans l’exploration de ce jardin des sens, l’ouïe aux aguets et les yeux grands ouverts !
Tournicoteries et ritournelles
Conception et interprétation :
Philippe Caillot (saxophone) et Benoît Poulain (automates sonores)
Mise en scène : Moh Aroussi
Avec la complicité de Régis Hébette
Création lumière : Simon Denis
Tournicoteries et ritournelles est une production Du grain à moudre
Avec le soutien de la DRAC de Normandie (aide à la reprise)
et l’aide du PACS (Projet Artistique, Culturel et Solidaire) par les réseaux Diagonale et des théâtres de ville de Normandie soutenu par le ministère de la Culture-DRAC Normandie et la région Normandie.
Accueils en résidence de création : Théâtre l’Échangeur de Bagnolet, Deux Pièces Cuisine de Blanc-Mesnil, Espace Lino Ventura de Garges-lès-Gonesse, Théâtre des Roches de Montreuil, Conservatoire et Pavillon de Romainville, Siroco à Saint-Romain-de-Colbosc, Gare au Théâtre à Vitry-sur-Seine…
Création 2021 / Durée : 45 minutes
Tournée 2021Samedi 9 octobre : Conservatoire Marcel Dadi de Créteil (94)
Jeudi et vendredi 14 et 15 octobre dans le cadre d’Enfantissons (événement du réseau jeune public normand Enfantissage) à Saint-Sauveur-Villages (50) en partenariat avec le Théâtre Municipal de Coutances
Du mercredi 10 au samedi 13 novembre : Théâtre l’Échangeur de Bagnolet (93)
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