La saison 2021/2022 s’ouvrira ainsi avec Illusions perdues : Pauline Bayle adapte Balzac et nous entraîne dans le sillage de Lucien de Rubempré, jeune poète à l’ambition tourbillonnante et fatale. Une fois encore, la metteuse en scène excelle à s’emparer des grandes œuvres littéraires, un talent que déploie également François Gremaud, qui revisite avec malice Racine et offre un Phèdre! parfaitement réjouissant.
Le Raoul collectif et L’Avantage du doute pourront enfin s’emparer du plateau avec Une cérémonie et Encore plus, partout, tout le temps, pour proposer leur vision de l’état du monde, avec drôlerie, rage et parfois mélancolie.
En danse, nous reprogrammons Diverti Menti, de Maud Blandel et Flowers (we are) de Claire Croizé, deux pièces qui entrelacent au plus près la musique et la danse.
Du côté des créations, nous retrouvons cette saison de nombreux fidèles. Jean-Michel Rabeux revient au Théâtre de la Bastille avec Un sentiment de vie, de Claudine Galea, qui explore la question délicate des héritages familiaux et littéraires, tandis que nous reprendrons The Notebook dans le cadre du portrait consacré par le Festival d’Automne à Paris à Forced Entertainment – une pièce minimaliste et dérangeante adaptée du roman de la Hongroise Agota Kristof.
Nous accueillerons également (une nouvelle fois !) tg STAN et Discordia avec Rambuku, de Jon Fosse, ainsi que Nicolas Bouchaud, Éric Didry et Véronique Timsit qui s’emparent des rushes d’Un vivant qui passe, film de Claude Lanzmann, et livrent une réflexion sur l’acte de voir et celui de mettre en scène – deux spectacles en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris.
Autres habituées du Théâtre de la Bastille, les inclassables Céline Champinot et Nathalie Béasse. La première présentera Les Apôtres aux cœurs brisés – Cavern Club Band, une pièce qui brasse l’apocalypse et les Beatles, un boys band et une radio pirate, Platon et sa caverne, avec l’inventivité et la vitalité qui la caractérisent. La seconde poursuit sa route singulière, entre théâtre, danse, musique, et arts plastiques avec Ceux-qui-vont-contre-le-vent, qu’elle créera en juillet au Festival d’Avignon.
Enfin nous clôturerons la saison avec une reprise du spectacle de Jacques Bonnaffé L’Oral et Hardi, à partir de textes de lui-même et de Jean-Pierre Verheggen. Une façon de clore avec poésie et truculence une saison que l’on espère meilleure que la précédente !
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