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Léonie Simaga éclatante dans l’Opéra de quat’sous

Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre musical

@ Brigitte Enguerand

L’Opéra de quat’sous est une pièce de troupe. Elle est donc faite pour la Comédie-Française et pour Laurent Pelly, metteur en scène rompu à la création d’œuvres lyriques et qui a souvent trouvé le succès dans ses productions. Cette pièce demande aux comédiens un certain talent de chanteurs. Et dans ce domaine, la distribution est étonnante. Thierry Hancisse en Mackie Messer, Sylvia Bergé en Jenny-la-Bordelière ou Bruno Raffaelli en Jonathan Peachum sont remarquables de justesse dans le ton. Mais c’est une nouvelle fois Léonie Simaga qui l’emporte dans le rôle de Polly Peachum. Une voix pure, un jeu envoutant, elle surclasse ses partenaires. On avait déjà descellé dans Un tramway une voix chaleureuse à la Sade, ici, sur la musique de Kurt Weill, elle explose ! 

Depuis sa création en 1928, l’Opéra de quat’sous n’a pas pris une ride. Ses thèmes autour de la misère, l’injustice sont toujours autant d’actualité.  « Par la variété des thèmes qu’elle aborde, placée sous le signe d’une critique du capitalisme et de la nature humaine, elle est universelle, explique Laurent Pelly. Elle porte un regard extrêmement caustique et lucide sur la société de son époque. En décidant de situer l’action dans l’Angleterre d’aujourd’hui, je ne pense pas m’éloigner de la démarche qui a conduit Brecht de L’Opéra des gueux de John Gay à son Opéra de quat’sous ». Pour la scénographie Chantal Thomas a choisi de montrer la totalité du plateau de la salle Richelieu. Clin d’œil aux travaux qui vont débuter cet été, le public peut découvrir les machineries, les murs, les décors du Fil à la patte entreposés côté jardin…Tous les changements de décors sont à vue, et on assiste au ballet des techniciens du Français installant les différents éléments. Si la mise en scène de Laurent Pelly est moins spectaculaire que d’habitude, elle n’est reste pas moins maitrisée et se laisse regarder avec un certain plaisir. 

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr 

L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht 

traduction de Jean-Claude Hémery 

musique de Kurt Weill 

basé sur la traduction par Elisabeth Hauptmann de L’Opéra des gueux de John Gay 

mise en scène et costumes de Laurent Pelly 

direction musicale, Bruno Fontaine 

Avec 

Véronique Vella, Celia Peachum 

Thierry Hancisse, Mackie Messer 

Sylvia Bergé, Jenny-la-Bordelière 

Bruno Raffaelli, Jonathan Peachum 

Jérôme Pouly, Matthias 

Laurent Natrella, Tiger Brown 

Christian Gonon, Filch 

Léonie Simaga, Polly Peachum 

Serge Bagdassarian, le Pasteur Kimball et le Chanteur de complaintes 

Marie-Sophie Ferdane, Lucy 

Stéphane Varupenne, Walter 

Nâzim Boudjenah, Smith 

Félicien Juttner, Jacob 

Pierre Niney, Robert 

Jérémy Lopez, Jimmy 

Et les élèves-comédiens de la Comédie-Française 

Armelle Abibou, Marion Lambert, Ariane Pawin, trois filles du bordel 

Antoine Formica, Samuel Martin, les Flics et les Mendiants 

François Praud, Eddy 

Et Florence Pelly, Angélique Rivoux, Mélody Marie-Calixte, trois filles du bordel 

Et les musiciens 

Mathieu Adam, trombone – Jean-Philippe Audin, violoncelle – Osvaldo Caló, piano – Lester Alexis Chio- 

Alonso, clarinette – Daniel Ciampolini, percussions – Yannick Deborne, guitare-banjo – Hélène Dusserre, flûte 

– Marie Gondot-Abdoun, basson – Daniel Gremelle, saxophone alto – Olivier Innocenti, bandonéon – Marthe 

Moinet-Audin, contrebasse – Georges Porte, saxophone ténor clarinette – Mathieu Reinert, trompette. 

Collaboration artistique, Michel Bataillon 

Scénographie, Chantal Thomas 

Collaboration aux costumes, Jean-Jacques Delmotte 

Lumières, Joël Adam 

Bande son, Aline Loustalot 

Maquillages, Suzanne Pisteur 

Assistant à la mise en scène, Emmanuel Dekoninck 

Assistante scénographie, Natacha le Guen de Kerneizon 

Collaboration artistique à la direction musicale, Vincent Leterme 

Avec le soutien de la Société Générale Private Banking, de la Fondation Jacques Toja pour le Théâtre et de la Fondation Orange. 

Entrée au répertoire 

3h15 avec entracte 

Comédie-Française 

Salle Richelieu en alternance du 2 avril au 19 juillet 2011 

Représentations Salle Richelieu, matinée à 14h, soirées à 20h30. 

Tarif exceptionnel : prix des places de 6 € à 47 € 

9 avril 2011/par Stéphane Capron
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