Il n’y a pas « d’œuvre dramatique préexistante » à nos créations théâtrales. Au commencement de l’écriture, il n’y a pas de texte. Les acteurs sont à l’origine de l’écriture. Autonomes et disponibles à tous les présents sur scène. Je propose toujours un thème aux acteurs avant le début des répétitions. Deux ou trois pages avec des situations comme point de départ. Mais aussi des didascalies, des idées de scénographie, une liste d’accessoires, des extraits de textes, de poèmes, des paroles de chansons, des photos, quelquefois des dialogues (rarement écrits pour être interprétés mais pour s’en inspirer)… Ces quelques feuillets que j’appelle le terrain vague permettront d’éveiller ou de préciser l’imaginaire de chacun, en amont des improvisations. Dès le premier jour, nous commençons directement sur le plateau par des improvisations. De toutes durées. C’est le début d’un long chantier. Celui d’une autre forme d’écriture détachée de la couronne textuelle des mots. Celui des acteurs, de l’espace et du vide. Toutes ces répétitions donneront champ à l’improvisation sur canevas pendant les représentations.
Chiens de Navarre : une raclette
Mise en scène Jean-Christophe Meurisse
Avec
Caroline Binder
Céline Fuhrer
Robert Hatisi
Manu Laskar
Thomas Scimeca
Anne-Elodie Sorlin
Maxence Tual
Jean-Luc Vincent
et la participation d’Antoine Blesson et Claire Nollez
Création lumière Mikaël Oliviero
Régie lumière Vincent Millet ou Mikaël Oliviero
Régie son Isabelle Fuchs ou Régis Sagot
Production Le Grand Gardon Blanc (Antoine Blesson et Claire Nollez)
Relations publiques Mélissa Burckel
Coproduction La rose des vents – Scène nationale Lille Métropole / Villeneuve d’Ascq.
Avec le soutien de l’ADAMI.
Remerciements au Théâtre de Vanves – Scène conventionnée pour la danse et à la Ménagerie de Verre.
Compagnie Chiens de Navarre www.chiensdenavarre.com
du 17 au 19 mars 2011
du 23 au 27 mars 2011
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !