Premier biopic Théâtral sur la vie extraordinaire de Joséphine Baker.
Tout le monde la connait. Elle a marqué son époque d’une façon hallucinante, par sa folie, son engagement, par ses grimaces, son insolence, sa nudité, première femme noire à réussir dans bien des domaines artistiques, le chant, la danse, le cinéma, les opérettes, meneuse de revue…Qui ne connait pas sa danse mystique en topless, avec un paréo de bananes ?
Mais ce spectacle plein de folie va vous dévoiler sa vie secrète et ses combats… Résistante, bisexuelle, luttant pour la négritude, adoptant douze enfants …Héroïne des années folles, première femme noire superstar… Icône internationale.
Voilà un souffle nouveau, on se replonge dans le rythme endiablé du Charleston qu’elle ramène à Paris. Premier cabaret, premier succès explosif dans la revue nègre.
En arrière-plan, un grand écran où l’on pourra passer des extraits de ses films. L’actrice (Clarisse) dansera devant dans le même rythme endiablé fusionnel. Elle pourra aussi danser en ombre chinoise.
Le Monsieur Loyal façon « Cabaret » est l’autre voix de ce spectacle, il est à la fois le présentateur, mais aussi un narrateur de la vie de Joséphine. Il truffe le show d’anecdotes mais il pourra aussi bien faire ses propres parodies, grimaces et jongleries, tour de magie. Il l’habille, il la coiffe, la maquille rapidement à vue. Parfois il joue le mari Pepito, à un autre moment, il est Alex le danseur, mais aussi le
Chanteur compositeur de « J’ai deux amours » qu’il chante à cappella.
Parfois le duo se retrouve dans les loges pour des changements de costumes en direct et nous assisterons à des dialogues entre les deux. Véritables scènes d’acting où Joséphine se livre dans ses amours, dans ses combats de femme et pour la négritude, l’émancipation des noirs, elle s’engagera du côté de Martin Luther King, luttera contre le fascisme, s’engagera dans la résistance. Où l’on sentira le désarroi terrible d’une femme blessée, rejetée par sa mère dès le début.
Premier mariage a 13 ans, deuxième mariage a 15 ans. Ses autres mariages avec Guiseppe, impresario, gigolo, l’adoption de ses 12 enfants, ses promenades avec son léopard qui paniquait les orchestres, ses déboires amoureux et puis le show repart à la conquête du grand public. Personnage drôle, décalé et enivrant qui n’a peur de rien. Juste elle danse.
On dirait que cette femme a eu mille vies.
Ce spectacle est avant tout un combat de femme pour la liberté contre toutes les intolérances.
Le décor projeté sur un écran fera penser aux décors cubistes des années 20.
Ah j’ oubliais au-delà de la ressemblance saisissante.
A l’issue de la dernière représentation de son ultime spectacle à Bobino, Joséphine Baker est victime, le 10 avril, d’une attaque cérébrale qui l’emportera.
C’est aussi un 10 avril que nait Clarisse CAPLAN, doit-on y voir un passage de relais?
JOSEPHINE B
Mise en scène : Xavier Durringer
Avec : Clarisse Caplan, Thomas ArmandDurée : 1h20
Théâtre de Passy
A partir du 28 octobre 2021
du jeudi au samedi à 19h00 – matinée le dimanche à 16h00
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