Alexandra Seringe dans La femme qui marche
Mes expériences de vie m’ont appris que c’est pas à pas qu’on avance dans la vie. Moment après moment comme l’acteur quand il joue. La marche provoque chez l’individu des bénéfices très importants. Elle permet de prendre de la distance par rapport à soi, aux autres, à ses difficultés. Cette métaphore me permet d’aborder des sujets qui me touchent et qui sont très actuels.
Le bien être. Pus précisément, comment devient-on bien avec soi-même ? et par conséquent bien avec les autres ? Comment être connecté à soi ? Savoir ce qu’on aime vraiment? Choisir n’est pas si simple dans cette société où nous sommes si sollicités. Ces dernières années s’est développé beaucoup de choses autour du développement personnel, du coaching. Mais il y a un moment il me semble il est bien d’avoir le courage d’être seule face à soi-même. Lâcher les béquilles.
J’aborde aussi ici un thème cher à Christophe André, la résilience. Myrtille réussi à se sortir d’un moment très difficile. Elle est tombée très bas, et elle a puisé en elle pour retrouver goût à la vie, retrouver qui elle était, et refaire naître le désir. Car la vie sans désir n’existe pas. La vie alors n’a plus de sens.
Et dans ce lieu, le théâtre, une funambule marche pendant une heure sur un fil, pas après pas, vers son objectif comme la plupart d’entre nous avançons ainsi dans notre vie.
Une femme marche sur un fil entre les sommets des pyramides d’Egypte. Ira-t-elle au bout de ses rêves?
Théâtre Pixel, 18 rue Championnet 18e
du 12 mai au 30 juin 2022 les jeudis à 19h30
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