Thierry Malandain est parvenu à sauver le Tigre ! Son festival Le Temps d’Aimer 2020 est maintenu. Il se déroulera du 11 au 20 septembre 2020 à Biarritz avec la présence du CCN Malandain Ballet Biarritz, des Ballets de Monte Carlo, du Ballet du Capitole, et de Marie-Agnès Gillot et Andres Marin. Le festival fêtera ses 30 ans. « Cette édition particulière se fera dans le respect du public, des artistes, de l’équipe du festival, dans les conditions sanitaires édictées pour la zone » explique Thierry Malandain. Une exposition et un livre retraceront les 30 éditions.
Jeudi 10 septembre
18h Grand studio de la Gare du midi
(LA) HORDE / Thomas HONGRE
Stage de Jump – Tout niveau
20H Cinéma Le Royal
Valérie Müller – Danser sa peine
La projection sera précédée d’une présentation du festival par Thierry Malandain et l’équipe du festival.
Elles s’appellent Sylvia, Litale, Sophia, Annie et Malika, elles n’ont jamais dansé et sont incarcérées à Marseille dans le quartier des longues peines. Pendant quatre mois, deux fois par semaine, elles vont suivre l’atelier du célèbre chorégraphe Angelin Preljocaj. Un projet fou et audacieux, celui d’entraîner et de faire danser les détenues qui se produiront « hors les murs » sur des scènes comme celle du pavillon noir à Aix et à Montpellier. Un autre regard sur la prison, sur l’enfermement des corps et sur le processus de création.
En présence de la réalisatrice (sous réserve).
Vendredi 11 septembre
20H Parvis du Casino
Déambulation de Maritzuli
Annonçant l’ouverture de cette trentième édition, les danseurs de la compagnie Maritzuli, parés de leurs costumes de lumières ouvriront le festival par un défilé le long de la mer entre le promenoir de la Grande plage et le Port Vieux.
21H30 Plage du Port Vieux – en plein air
COLLECTIF (LA) HORDE (BALLET NATIONAL DE MARSEILLE) / To Da Bone
(LA) HORDE, jeune collectif au succès fulgurant, récemment nommé à la direction du Ballet National de Marseille, se nourrit des flux tendus d’images et d’informations du monde entier, qu’il trouve sur la toile. Avec To Da Bone, ces artistes post internet font sortir de Youtube un style de danse dont l’existence était jusque-là cantonnée à des vidéos circulant sur le net. Sur le plateau ils sont onze venus d’Ukraine, de Hongrie, de Belgique, des Pays-Bas, du Québec. Ils ont pour point commun de se filmer et de poster des vidéos où ils pratiquent le jumpstyle, danse fulgurante de fluidité et de précision, dérivée d’un genre de musique électronique (milieu techno hardcore). Une danse de chambre ramenée sur scène « à la vraie vie ». Une danse extrêmement rapide, faite de sauts enchaînés sur un rythme effréné avec une énergie brute couplée à un vocabulaire gestuel bluffant par sa diversité stylistique. Les bondissements survoltés de ces danseurs à l’énergie folle et contagieuse sonnent comme la révolte intime d’une certaine jeunesse. Une fougue qui sied bien à l’ouverture de cette trentième édition du Temps d’Aimer.
Samedi 12 septembre
12H30 Jardin Public
L-E-V : Sharon EYAL l Gai BEHAR / Répétition publique
11H Médiathèque
Lecture du Théâtre des chimères
Ce n’est pas ton corps qui s’élève, c’est le sol qui se dérobe et qui revient docile sous tes pieds, exactement comme un chien ramène une pierre : tu la lances, le chien court, va et revient, et la pose à tes pieds. » A partir de cette phrase du grand chorégraphe Maurice Béjart et tirée de ses Lettres à un jeune danseur, le Théâtre des Chimères propose une lecture spectacle comme une invite à la danse, un voyage de lecture au pays des corps et du mouvement. Dans le cadre du Temps d’aimer la danse 2020.
14H à 17H En ville
Compagnie Volubilis / Vitrines en cours
Des « chorégraphies de poche » poétiques et ludiques qui s’invitent dans des vitrines de magasins en s’appuyant sur l’activité et l’histoire du commerce ; pour mieux le détourner et le transgresser. En de courtes séquences de quelques minutes, la compagnie Volubilis s’attache malicieusement à revisiter ces endroits habituellement dédiés à la consommation.
16H Médiathèque
Conférence : Le Tandem (&) l’Art & la danse
De la préhistoire à la naissance du ballet, des rites antiques à la danse moderne, du temps classique aux mouvements contemporains, le regard « anthropoétique » de l’historien de l’art Jean Yves Roques nous invite à faire dialoguer l’espace pictural avec celui du spectateur devant lequel la danse se déploie : tableaux, reliefs, photographies, extraits vidéo. Une chorégraphie de l’acte visuel avec l’histoire de la danse et le plaisir de la pensée… Dans le cadre du Temps d’aimer la danse 2020.
19H Le Colisée
Compagnie l’Octogonale / A Taste of Ted
Enfilant avec soin les habits du passé, Jérôme Brabant et Maud Pizon ont mené l’enquête dans les vapeurs de l’exotisme américain, sur le couple mystérieux aux origines de la modernité chorégraphique : Ted Shawn et Ruth Saint Denis. Ces figures pionnières nourrissaient leurs pièces d’emprunts aux danses asiatiques, africaines ou amérindiennes. Dans un savant mélange d’histoire et de fiction, accompagné par les notes au piano d’Aurélien Richard, ils réincarnent danses rares et bribes d’archives. Les deux complices contemporains, en fouillant le passé sans jamais oublier d’être bien présents, piquent avec humour nos curiosités et nos désirs d’aventures.
21H Gare du Midi
L-E-V : Sharon EYAL l Gai BEHAR / Chapter 3 : The Brutal Journey of the Heart
D’abord révélée comme chorégraphe au sein de la Batsheva Dance Company, Sharon Eyal est devenue l’une des créatrices les plus recherchées de la scène internationale. En 2013, elle fonde L-E-V avec Gai Behar, artiste multidisciplinaire et figure bien connue de la vie nocturne de Tel-Aviv. Dans Chapter 3 : The Brutal Journey of the Heart, œuvre haletante propulsée par l’environnement sonore mixé en direct par Ori Lichtik, neuf danseurs se lancent dans un voyage enivrant à travers les états extrêmes du cœur. Une danse pulsée, riche de tourbillons de corps explosifs, de mouvements de voguing, et de citations de ballets. Évoquant des tatouages corporels d’un raffinement exquis, les costumes peints par Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de Dior, décuplent la sensualité de cette danse à l’énergie fiévreuse jusqu’au climax. Une danse du cœur, une danse d’offrande pour les cœurs vibrants.
Dimanche 13 septembre
10H Grand studio de la Gare du Midi
Sharon EYAL / Stage de danse contemporaine
11H Promenoir de la Grande plage
Gigabarre par le CCN Malandain Ballet Biarritz accompagné des musiciens de l’Académie Maurice Ravel
Le Malandain Ballet Biarritz vous invite à prendre la main à la barre ; laissez-vous porter par les musiciens de l’Académie Maurice Ravel sur un air marin.
12H15 Esplanade du Casino
Horizon Danse
Un horizon partagé, celui d’élèves d’aujourd’hui et de jeunes danseurs devenus professionnels, réunis sur un même plateau sous la houlette de Sandra Marty et Thierry Martinez. Et un présent commun, celui du plaisir du mouvement dansé.
15H et 17H Devant le Casino
Compagnie Rêvolution / Uppercut
Trois filles sur pointes, une sorte de ring, de cage, un dancefloor, ou plutôt un espace de revendication, d’une danse qui casse les codes, le plancher et impose sa modernité. Pas de ballerine ou tutu, mais des performeuses qui vont s’imposer, s’imbriquer, se défier et, les clichés du hip-hop et du classique sont renvoyés dans les cordes. La pointe, cet outil qui sert à l’élévation, à l’équilibre, va devenir ici une arme affutée, des lames tranchantes qui vont cisailler l’espace et dessiner des formes géométriques, carnassières. Trois Lara Croft qui vont nous braquer avec leurs pointes et exécuter des katas percussifs.
19H Le Colisée
Nach Van Van Dance Company / Cellule
Formée à l’épreuve de la rue et des battles, Nach trouve dans la violence exutoire et l’expressivité du krump, un moyen d’exprimer son appétit de vivre carnassier, cette ardeur de guerrière qui la porte à danser jusqu’à l’ivresse. Sa curiosité la mène à puiser des références hors de la danse : dans la photographie, la littérature et le cinéma expérimental. Cellule est l’autoportrait dansé d’une femme avec son désir de féminité et d’authenticité. La jeune chorégraphe y explore les énergies féroces du désir, de l’excès, de la souffrance, de la peur, de la jouissance. Puisant ses ressources dans le hip-hop, les danses traditionnelles d’Afrique et d’Asie et dans le duende, force mystérieuse qui transcende les danseurs de flamenco, Nach élabore son propre langage. Elle alterne la démesure, tensions spectaculaires où se dévoile sa puissante musculature, et une subtile sensualité, une fragilité où perce la séduction. Cette courte pièce viscérale et lumineuse affirme, à l’état brut, une personnalité de danseuse sans concession.
21H Théâtre du Casino
Roy Assaf Dance / Girls
Après une remarquable carrière d’interprète, notamment chez Emmanuel Gat, Roy Assaf occupe une place grandissante au sein de la scène israélienne avec une danse à fleur de peau appuyée sur une écriture chorégraphique au cordeau. Ses nombreuses récompenses lui ont permis de se faire connaître, internationalement pour sa danse expressive qui joue tour à tour aves les registres du romantisme, de l’humour et du décalage. Avec Girls, pièce pour cinq femmes en rouge, il aborde les stéréotypes féminins tout droit sortis du catalogue de la fantaisie masculine avec une grande liberté de ton associant force et sensibilité. Cinq femmes en rouge donc sur un étroit sol blanc, s’engagent dans un dialogue avec les attentes et les exigences de la société. Frappé par sa fraicheur et sa puissance créatrice, Roy Assaf confirme l’espoir de la scène actuelle qu’il est devenu.
Lundi 14 septembre
12H30 Jardin Public
CCN Malandain Ballet Biarritz / Répétition publique
19H Théâtre du Casino
Christine Hassid Project / N’ayez pas peur !
Familière du festival qui suit pas à pas ses créations, la frondeuse sensible et passionnée Christine Hassid avait partagé l’an dernier avec le public les premières étapes de cette nouvelle création sur la scène du jardin public. Avec N’Ayez pas peur ! elle propose une pièce résolument engagée et pose un regard féminin sur la danse « cet art de la rage et de la grâce qui allie le masculin et le féminin, dans la rencontre entre la musique et le geste, le rythme et le chant » pour apprendre à déplacer le regard et donner au corps sa place dans le mouvement de nos idées.
Et, comme toujours avec cette chorégraphe généreuse il s’agit d’une invitation à partager sa réflexion sur le choc de la beauté, avec le public.
21H Gare du Midi
CCN Malandain Ballet Biarritz / Beethoven 6 et Mozart à 2
Avec la reprise de Mozart à 2 et la création de Beethoven 6 tiré du ballet La Pastorale, l’Homme et la Danse sont au cœur et au corps du Malandain Ballet Biarritz. Mozart à 2, créé en 1997 par Thierry Malandain pour sa compagnie Temps Présent avant qu’elle ne s’installe à Biarritz, aujourd’hui au répertoire du Leipzig Ballet et du Wiener Staatsballett, rend compte d’épisodes amoureux sur les concertos pour piano de Mozart. Six couples se suivent donnant priorité au corps dansant, à la célébration de sa sensualité et de son humanité. Pour l’occasion, un nouveau pas de deux viendra enrichir Mozart à 2. Quant à Beethoven 6, issu de La Pastorale créé en 2019 à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance du compositeur, il s’agit naturellement de la 6ème symphonie de Ludwig van Beethoven. Thierry Malandain y évoque l’amour ardent du compositeur pour la nature et propose une quête de la beauté que les 22 danseurs mettent magnifiquement en valeur.
Avec sa grande et profonde humanité et sa recherche du sens et de l’esthétique, Thierry Malandain guide un style intemporel à la fois terrien, énergique et sobre, qui puise sa richesse dans les racines de la danse et dans une vision dynamique de cet art.
Mardi 15 septembre
12H30 Jardin Public
Compagnie Massala / Répétition publique
15H30 Médiathèque
Projection Documentaires / « Entropico » de Christophe Haleb
Séries de courts-métrages comme autant de traversées urbaines à l’écoute de la jeunesse de La Havane, Marseille et Fort-de-France. Ces jeunes nous font entrer dans leurs terrains de jeu et nous donnent à voir autrement l’architecture et l’espace public de leurs villes.
« To Da Bone » de Laure Boyer et Edouard Mailaender
Le collectif artistique (La) Horde a invité une dizaine de jumpers amateurs pour la création du spectacle « To Da Bone ».
18H Grand studio de la Gare du Midi
Andrès Marín / Stage de flamenco
19H Le Colisée
Blanca Arrieta / Puzzling Solos
Blanca Arrieta avec une rare exigence dans son approche du mouvement parcourt depuis 20 ans la scène de la danse contemporaine basque. Cette quête qui marie une physicalité pure à la présence forte de ses danseurs dans l’espace, trouve dans cette pièce commandée par le Guggenheim de Bilbao, son aboutissement. D’ailleurs il n’est pas étonnant que ce soit dans le cadre de son exposition Effets d’architecture que le Musée ait sollicité les travaux de la chorégraphe. Puzzling solos rassemble donc trois corps, trois personnalités charismatiques, singulières : Mai Ishiwata, Robert Jackson et Blanca Arrieta elle-même. Telle une construction physique les trois solos laissent entendre le bruit des corps, leur relation au temps et à l’espace. Ils le fragmentent pour mieux saisir, dans son ensemble cette relation du corps à l’espace.
21H Théâtre du Casino
Compagnie Massala / Oüm
Rétive aux étiquettes, la danse hip-hop du danseur et chorégraphe Fouad Boussouf dialogue avec la danse contemporaine comme avec les danses traditionnelles d’Afrique du Nord ou le nouveau cirque.
Après Transe en 2013 et Näss (Les gens) en 2018, ce nouvel opus finalise une trilogie consacrée au Maghreb et au monde arabe, celui de ses souvenirs. Oüm met à l’honneur les divas Oum Kalthoum, Ismahan, Leila Mourad, Fairouz, dont les voix se relayaient sur les ondes comme des étendards de la chanson arabe au féminin, voix qui ont bercé son enfance. Y répondent les quatrains d’Omar Khayyam, poète persan du 11e siècle, véritables odes au présent, qui puisent leur force dans le rapport au plaisir, à la délectation, à l’exaltation et à l’amour. Sur le plateau les musiciens et les interprètes offrent ce moment de communion rythmé par le souffle et la respiration des interprètes faisant revivre et ressurgir une époque où la danse, la musique, les chansons d’amour et la poésie faisaient partie du paysage culturel des grandes capitales arabes
Mercredi 16 septembre
12H30 Jardin Public
Marie-Agnès Gillot – Andrés Marín – Christian Rizzo / Répétition Public
15H30 Médiathèque
Projection documentaire / « Keep Calm » de Corine Dardé et Michel Schweitzer
Documentaire retraçant le processus de création de la pièce « Keep calm » de Michel Schweitzer. La proposition consistait à inviter des enfants de 10 à 13 ans à concevoir une performance produite exclusivement pour un public d’adultes, à partir de trois questions relatives à leur niveau de connaissances concernant leur situation dans le (leur) monde et la relation qu’ils entretiennent avec les adultes.
19H Théâtre du Casino
Système Castafiore / Anthologie du Cauchemar
Magie des images, musiques du fond des temps, danse en apesanteur : même peuplées de cauchemars, les nuits de Marcia Barcellos et Karl Biscuit sont plus belles que nos jours. Aux frontières du réel, voici une invitation au rêve. Spécialistes des enchantements, ils se penchent sur les songes et leur interprétation. Pas question, pour autant, de livrer un traité de freudisme ordinaire : le duo magique de Système Castafiore propose une immersion éveillée dans le monde fascinant de l’illusion. Inspirés par le traité L’Eau et les Rêves du philosophe Gaston Bachelard, les deux complices traquent « les images qui se cachent à la racine même de la force imaginante ». Décapant, drôle, poétique, au croisement des techniques du cinéma et du théâtre, leur florilège de saynètes, se déploie dans un dispositif alliant musique, lumières et vidéos, qui brouille savamment les frontières entre rêve et réalité. Comme pour rappeler que les songes ne sont qu’une pirouette de l’esprit, la manifestation de notre irrépressible besoin de consolation devant l’absurdité du monde et de l’existence même.
21H Gare du Midi
Marie-Agnès Gillot – Andrés Marín – Christian Rizzo / Magma
C’est une rencontre au sommet. Une Etoile classique, Marie-Agnès Gillot, et une étoile flamenca, Andrés Marín, se sont réunies pour laisser libre cours au feu qui les anime. Christian Rizzo les a rejointes pour se glisser entre elles « comme une nébuleuse active ». Elle, Marie-Agnès Gillot, est l’Etoile la plus inclassable de sa génération. Ses lignes hiératiques et sa présence ont marqué le répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris. Lui, Andrés Marín, est l’un des grands noms du flamenco contemporain, danseur d’exception, bourré d’idées surprenantes, rénovateur d’un flamenco qui peut tout dire et tout faire, du coup de talon le plus sec à l’opéra rock le plus délirant. Réunis par un même désir d’absolu, et par cette part d’ombre qu’ils portent en eux, comme une caresse à l’envers, ils cherchent ensemble l’invisible de la danse, et les esprits qui l’accompagnent. Déployant une danse flamboyante, qu’elle soit chaussée de crampons, de baskets, de pointes ou d’authentiques chaussures de flamenco, accompagnés par la musique en live, ils libèrent un flamenco féroce et élégant.
Jeudi 17 septembre
12H30 Jardin Public
Compagnie La Parenthèse / Répétition publique
15H30 Médiathèque
Projection documentaire / « Bizimina » de Kubai Dantza et Arena Comunicacion (En présence des danseurs de la compagnie)
Entre cinéma documentaire et danse vidéo, Bizimina est une série de séquences imaginées durant la période de confinement par les danseurs de la compagnie Kukai Tanttaka. Une succession de pièces dansées déclinées autour des émotions nées de cette étrange période : les sentiments de distance, d’envie de l’autre, de désir, du sentiment de communauté, d’impuissance, d’isolement, de confusion, et d’espoir. Un court métrage qui donner toute sa puissance à la danse, comme vecteur d’émotions.
Seront également présentés deux vidéos danse réalisées en collaboration avec le Musée de l’université de Navarre.
18H à 20H30 Salle Gamaritz
Martin Harriague / Création
21H Le Colisée
Compagnie La Parenthèse / L’Ambition d’être tendre
Danseur de formation, initié au théâtre, au chant, à la musique, Christophe Garcia, après avoir étudié à Rudra Béjart, intègre le Béjart Ballet Lausanne avant d’aborder la chorégraphie. Plusieurs de ses œuvres sont primées dans de nombreux concours de chorégraphie, ce qui lui vaut l’invitation par de prestigieux Ballets. L’Ambition d’être tendre, qui conjugue musique et danse, est née de la rencontre de Christophe Garcia avec le musicien Benjamin Melia, très vite rejoint par Guillaume Rigaud, musicien compositeur. Sur fond de cornemuses, de fifres et de galoubets prolongés par des sons électroniques, la pièce prend ses racines dans les rituels méditerranéens, évoquant l’imaginaire de danses archaïques, entre transe et volupté. Une pièce organique, axée sur le souffle et le mouvement, enivrante comme un rituel explosif.
Vendredi 18 septembre
11H Médiathèque
Conférence
Entretien autour de la sortie du livre « Nouvelle histoire de la danse en Occident »
Une histoire totalement renouvelée écrite par 27 spécialistes internationaux avec Laura Cappelle, directrice de l’ouvrage, sociologue et journaliste et Thierry Malandain
12H30 Jardin Public
Xie Xin Dance Theatre / Répétition publique
15H30 Médiathèque
Projection documentaire / « Nous, la danse » de Julie Charrier et Yvan Schreck
« Nous, la danse » de Julie Charrier et Yvan Schreck
Documentaire qui retrace l’histoire de l’école du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers (CCN), fêtant ses quarante ans en 2018.
19H Théâtre du Casino
Korzo Productions – Plateau partagé : Antonin Comestaz et Martin Harriague / Création
Tous deux chorégraphes tout en étant musiciens, tous deux partageant ce ton ludique et absurde qui pointe les expressions sombrement comiques de la vie quotidienne et de l’humanité, tous deux pris sous leur aile par la fabuleuse écurie du Théâtre du Korzo, les relations de cousinage entre Antonin Comestaz et Martin Harriague ont suffi à les inviter à partager une création respective sur le plateau le temps d’une soirée. Mais les similitudes s’arrêtent là.
21H Gare du midi
Xie Xin Dance Theatre / From IN
La chorégraphe et sa compagnie éponyme Xie Xin Dance Theater, fondée en 2014, jouent aujourd’hui un rôle majeur dans le développement de la danse contemporaine en Chine. Ses collaborations avec Sidi Larbi Cherkaoui et de nombreux artistes internationaux ont nourri un style incomparable, d’une fluidité étonnante, imprégné d’une grande force spirituelle.
Avec From IN, Xie Xin s’interroge sur la rencontre, ce moment précis où deux vies entrent en connexion, cessant alors d’exister dans des univers parallèles. Elle nous plonge dans un espace-temps aux confins du rêve, où les strates de souvenirs ne cessent de se superposer les unes aux autres. Figures fantasmatiques, les danseurs apparaissent et disparaissent dans un ballet énigmatique et élégant, à la manière des fondus cinématographiques.
Samedi 19 septembre
10H Grand studio de la Gare du Midi
Les Ballets de Monte Carlo / Stage de danse classique
11H et 18H Salle Gamaritz
MA Compagnie / La serpillière de Monsieur Mutt
Le chorégraphe Marc Lacourt aime l’absurde et bricoler des histoires qui donnent vie aux objets. Ils sortent de leur recoin, d’un placard ou d’une boite et montrent leurs contours. Ici c’est une serpillière qui devient star de la piste et idéale partenaire de danse. Et si ce bout de tissu gris et détrempé, habituellement relégué dans un coin, se mettait à tournoyer dans les airs ou à danser tout seul comme par magie ? La serpillère de Monsieur Mutt nous invite à suivre la trace de l’histoire de l’art, la délicatesse du geste, le plaisir d’une danse avec la complicité des enfants.
12H30 Jardin Public
Le Ballet du Capitole / Répétition publique
14H30 Jardin public
Ziomara Hormaetxe Company / Ahotsak
Originaire de Gernika, la chorégraphe Ziomara Hormaetxe est allée à la rencontre des derniers témoins du bombardement de Gernika pour créer cette pièce sensible Ahotsak (les voix), hommage à ses propres grands-parents.
Un pièce qui s’inscrit dans les labyrinthes de la mémoire et la nécessité vitale de renouer avec l’Histoire absurde qui ne cesse de se répéter. Les sentiments en bandoulière, des voix et la danse comme une ode à l’espoir.
16H Scène du Casino
Akira Yoshida / Home
Venu à la danse avec le hip hop, Akira Yoshida, remarquable danseur navarrais aux origines japonaises, parcourt dans ce solo les chemins qui jalonnent la vie. Avec une sensibilité puissante et virtuose, portée par un langage physique fort entre geste impétueux et fragilité, HOME unit la tension physique du hip-hop dans ses expressions dures et engagées avec l’accent sensible et presque tendre de l’art japonais moderne. Une identité façonnée par les chemins empruntés.
21H Théâtre du Casino
Le Ballet du Capitole / A nos amours
Confier la direction du Ballet du Capitole à Kader Belarbi ex-étoile de l’Opéra de Paris c’est ouvrir la porte à l’excellence de l’interprétation, à la richesse de l’expérience et à une intelligence créatrice qui joue de l’expression libre de la danse contemporaine sans renier ses racines. En plus de deux pièces chorégraphiées par lui-même, Kader Belarbi a invité deux chorégraphes, un Anglais David Dawson et un Espagnol Cayetano Soto à nourrir ce programme intitulé A nos amours. Composé de quatre pièces chorégraphiques pour musique de chambre, dansées par les Etoiles et les solistes du Ballet du Capitole, ce programme tisse les liens d’une constellation de personnages qui dévoilent au fur et à mesure leurs relations entre perte et attachement. Avec cette nécessité impérieuse et vitale de rendre la vie effervescente.
22H30 Devant le Casino
Bilaka / Bal Bilaka Dantzaldia
Avec txistu, xirula, gaita, alboka, violon, accordéon diatonique, guitare, euphonium nourris d’influences multiples, Bilaka donne un souffle nouveau au bal traditionnel. Sauts et autres danses populaires du Pays Basque sont autant d’invitations à danser ensemble qu’à partager avec le public les trente ans du Temps d’Aimer.
Dimanche 20 septembr
11H promenoir de la Grande plage
Gigabarre avec Kader Belarbi danseur étoile et Directeur du Ballet du Capitole
Le chorégraphe Kader Belarbi vous invite à mettre la main à la barre et à naviguer ensemble pas à pas.
12H15 Esplanade du Casino
Centre de Formation Danse
Véritable pépinière préparant des jeunes à embrasser la carrière de danseurs, le Centre de Formation de Biarritz présente toutes les facettes de la danse d’aujourd’hui. De la danse classique à la danse néo-classique et moderne, ces jeunes pousses présenteront avec enthousiasme des créations d’Amandine Mano Griset, Laureen Elizabeth et Cyril Griset, ainsi qu’un extrait d’une pièce du répertoire.
16H Plaza Berri
Université du mouvement
L’Université du Mouvement a pour vocation de faire vivre à des amateurs, l’expérience de la création dans l’ensemble de son processus depuis l’audition jusqu’à ressentir les émotions d’être sur scène.
18H Salle Gamaritz
Dantzaz / Atalak
Dantzaz est devenue incontournable au Pays Basque en accueillant les danseurs en voie de professionnalisation et en offrant aux chorégraphes basques l’opportunité de créer des pièces de groupe. Dans le cadre de ce dispositif, nommé Atalak, la chorégraphe Laida Aldaz, formée à PARTZ, investira la Gare du Midi avec la jouvence des jeunes danseurs.
21H Gare du midi
Les Ballets de Monte Carlo / Vers un Pays Sage & Altro Canto
Pour ses 30 ans, le Temps d’Aimer retrouve les Ballets de Monte Carlo présents dès sa première édition. Ballets qui, avec près de 60 pièces n’ont cessé, sous la direction de Jean-Christophe Maillot, de renouveler l’esthétique classique et de conquérir les scènes internationales grâce à la richesse de son univers. Avec ce programme mixte le chorégraphe illustre le credo de Balanchine « voir la musique et écouter la danse ».
Ballet fondamental dans l’œuvre de J-C Maillot, Vers un Pays Sage est un hommage à son père Jean Maillot, artiste peintre boulimique. A l’image de l’énergie qu’il a consacrée à sa peinture et à la vie, le ballet, d’une rare physicalité, est un déferlement d’images, de figures, de compositions d’une enivrante beauté, qui déboulent sur scène en rafales, sur la musique effrénée de John Adams. À mi-chemin entre la statuaire des cathédrales et le clair-obscur d’un Georges de La Tour, Altro Canto est une pièce qui exalte le corps en mouvement en épousant les accents dramatiques du Magnificat de Monteverdi. La partition du compositeur italien est le véritable poumon de ce ballet sensuel à l’élévation avant tout charnelle. Un programme dans lequel danse et musique font corps.
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