Après avoir annoncé l’annulation de son volet international le 26 mars dernier, le Festival TransAmériques se soumet à la décision de la Ville de Montréal et annule par conséquent l’ensemble de la programmation de sa 14e édition initialement prévue du 20 mai au 3 juin 2020.
Dans le contexte de la COVID-19 et en conformité avec les directives de santé publique émises par le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal a annoncé hier l’annulation des festivals, événements sportifs et rassemblements publics sur l’ensemble du territoire montréalais, jusqu’au 2 juillet 2020 inclusivement. Solidaire de cette décision, la direction du FTA estime qu’il demeure vital de respecter les mesures de distanciation sociale pour endiguer la propagation du virus COVID-19 et protéger la population.
« C’est évidemment le cœur gros que nous devons admettre que le FTA 2020 n’aura existé que sur papier ou dans notre site. Nous sommes immensément fiers du travail des artistes qui devaient être réunis ce printemps. Nous déplorons profondément que la rencontre avec le public ne puisse avoir lieu comme nous le souhaitions si ardemment.
Mais il reste le rêve. Nous ne savons pas encore comment il sera possible de laisser surgir la danse et le théâtre dans l’imaginaire collectif du 20 mai au 3 juin prochains, mais nous sommes à l’affût, comme toujours, et nous espérons que le FTA pourra rester la source d’inspiration qu’il a toujours été.
Insistons en terminant pour souligner à quel point le soutien de notre équipe et de nos fidèles partenaires publics et privés est plus important que jamais; nous les remercions sincèrement. Ce précieux réseau de collaboration nous aide à garder le cap et à avoir confiance en l’avenir. »
— Martin Faucher et David Lavoie, codirecteurs généraux
Dix spectacles d’ici doivent malheureusement être retirés de l’affiche, s’ajoutant aux 12 spectacles du volet international annulés précédemment. Nommons-les avec toute la considération qu’ils méritent : les premières mondiales de J’ai pleuré avec les chiens de Daina Ashbee, Post coïtum de Mélanie Demers et SIERRANEVADA de Manuel Roque, les premières nord-américaines de P.O.R.N. (Portrait of Restless Narcissism) de Christian Lapointe et Nadia Ross, Stations de Louise Lecavalier et Violence de Marie Brassard, la première québécoise de Declarations de Jordan Tannahill, ainsi que les reprises d’Aalaapi | ᐋᓛᐱ du Collectif Aalaapi, Anima / Darkroom de 7Starr et Lucy M. May et Un temps pour tout de Sovann Rochon-Prom Tep.
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