Les grèves vident les salles à Paris: les entrepreneurs de spectacle demandent des mesures d’urgence

Le conflit sur le futur régime des retraites, et les grèves massivement suivies depuis le 5 décembre à la RATP et la SNCF ont de graves conséquences sur la vie du spectacle vivant. Les entrepreneurs demandent des mesures d’urgence au Gouvernement.

Le SNES alerte le Gouvernement sur les graves difficultés que rencontrent les entrepreneurs de spectacles en raison des grèves dans les transports depuis le début du mouvement social consécutif à la réforme des retraites.

En effet, un certain nombre de spectacles ont déjà été annulés le 5 décembre dernier et depuis, se succèdent les annulations et les baisses de fréquentation.

Ce mouvement social a un impact direct sur la fréquentation des spectacles et sur l’évolution des réservations des publics, empêchés de se rendre aux représentations.

Les retours alarmistes des adhérents du SNES sont de plus en plus nombreux et font apparaître les chiffres suivants : baisses de 40% à 70% des réservations sur les séances à venir et chute des recettes de billetterie de l’ordre de 30% à 70% depuis le 5 décembre.

Les entrepreneurs de spectacles demandent au Gouvernement la possibilité de mettre en place des mesures d’urgence et de soutien en faveur des entrepreneurs de spectacles : producteurs, diffuseurs, compagnies ou salles de spectacles directement touchés par ce mouvement social.