Le « Chant du bouc » est une tragédie minuscule mais universelle, portée par trois comédiens et un musicien, fable aigre-douce autour de l’intégration, de la figure de l’étranger, et du rapport à la norme.
Avec une écriture théâtrale burlesque et musicale, « Le Chant du Bouc » explore les résonances de la tragédie aujourd’hui, à travers la figure du « bouc émissaire », nous plongeant en pleine tragi-comédie de proximité.
Dans « Le Chant du Bouc », le bouc est le symbole de la personne sacrifiée, la métaphore de la victime.
Le « bouc émissaire » en tant qu’héros tragique est la figure autour de laquelle s’articule le propos et l’écriture de la pièce.
Le point de départ du spectacle est là : trois personnages sont réunis autour de l’enterrement d’un bouc, vraisemblablement victime d’un crime dont nous ne connaissons ni le motif ni le coupable.
Plus qu’un animal mort, il est la métaphore de ce qui a été sacrifié pour les uns, mais aussi de l’expiation des crimes commis par les autres.
Il symbolise l’état tragique dans lequel chacun se trouve.
Au prix de quel sacrifice parvient-on à s’intégrer ? à être reconnu ? À quelle part de nous-mêmes sommes-nous prêts à renoncer en échange de cela ?
Le chant du bouc
Direction artistique, écriture et mise en scène : Nicolas Alline et Dorothée Saysombat
Regard extérieur (précis-yeux) : Nicolas Quilliard
Jeu : Nicolas Alline, Dorothée Saysombat et Jean-Pierre Hollebecq
Composition et interprétation musicale : Nicolas Gallard
Création lumières : Rodrigue BernardProduction : Compagnie à • Coproduction : Le Carré – scène nationale de Château-Gontier dans le cadre de la Biennale Onze, Le TJP de Strasbourg – CDN d’Alsace, L’Institut international de la marionnette de Charleville-Mézières, La Maison Folie Moulins de Lille, Le Théâtre de l’hôtel de ville de St Barthélémy d’Anjou • Soutiens : Pôle culturel des Coëvrons à Evron • Remerciements : Cie de l’Oiseau Mouche de Roubaix, Théâtre de la Girandole à Montreuil, EPCC – Le Quai à Angers, DRAC des Pays de la Loire, Région Pays de la Loire, ADAMI, Spedidam, EPCC – Anjou Théâtre, Ville d’Angers © Jef Rabillon
Du 1er au 4 octobre 2020
Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette
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