Trois soli, Trois interprètes de générations différentes, Qui sont partis mais revenus … ou toujours restés sur la terre natale, Gladys Demba, Jean-Hugues Miredin et Mickaël Top.
Trois personnages de carnaval, existants ou inventés, qui ne sont jamais partis de la terre natale,
Derrière chaque personnage de carnaval,
Un être humain,
Une histoire,
De racines, de couleurs, communes ou personnelles.
Sur ces histoires, les mots d’une jeune auteure d’aujourd’hui, singulière et engagée, Emmelyne Octavie artiste guyanaise que j’ai eu la chance de rencontrer à Cayenne, et qui accompagne de ses mots, de leurs forces sincères et de leur franche subtilité, cette création chorégraphique.
Chaque personnage a été choisi en connivence avec chaque interprète, lors des premières répétitions sur chaque territoire.
La pleureuse (ou la diablesse) qui ramasse les pleurs et la tristesse des carnavaliers le jour de la mort de Vaval… pour Gladys et la Guyane.
Le diable rouge, personnage d’origine africaine et associé au mardi gras, dont les yeux, les cornes et les miroirs effrayent tous les enfants… pour Jean-Hugues et la Martinique.
Et le fwèt (fouet) qui n’est pas un personnage mais qui en deviendra un pour l’occasion à travers Mickaël Top… le fwèt qui ouvre les grands déboulés puissants du carnaval de Guadeloupe, lui que tous les petits garçons et jeunes hommes font claquer et résonner dans toutes les rues jusqu’à la nuit…
De la tradition aux pratiques d’aujourd’hui,
Évoquer ce dont nous sommes faits, ce que l’Histoire a fait de nous, ce que nous faisons de l’Histoire.
Du respect à l’irrévérence,
Convoquer la liberté artistique, la liberté des corps, des pensées, des âmes.
Derrière Vaval, On pleure et on a beaucoup pleuré
On récupère la tristesse des autres pour qu’elle ne reste pas sur le sol.
On met des cornes pour foncer vers la vie quand le rouge colore les visages heureux.
Et le fouet a changé de main et de portée… porté par des enfants qui claquent l’espace et le temps, comme pour les réveiller. Ou pour nous rappeler qu’ils sont là, et que l’histoire est en eux.
Thomas Lebrun – mars 2025
Derrière Vaval, Pleurs, cornes et fwèt.
Conception et chorégraphie : Thomas Lebrun
Auteure : Emmelyne Octavie
Interprètes : Gladys Demba, Jean-Hugues Miredin, Mickaël Top
Création lumière : Françoise Michel
Création son : Maxime Fabre
Installation et régie générale : Gérald Bouvet
Assistante à la création : Anne-Emmanuelle Deroo
Régie lumière en alternance : Françoise Michel, Gérald Bouvet
Régie son en alternance : Maxime Fabre, Camille Dagonneau
Musiques : en cours
Costumes : Maryline Cesto-Brachet, Kite Vollard, Thomas Lebrun
Masque : Jean-Luc Toussaint
Durée envisagée : 60 minutes
Production : Centre chorégraphique national de Tours
Coproduction : ToukaDanses, CDCN Guyane, Tropiques Atrium, scène nationale
Soutien : Dispositif Rhizomes – Cie La Mangrove, Tropiques Atrium, scène nationale
Cette création a bénéficié du Fonds d’aide aux échanges artistiques et culturels pour les Outre-mer (FEAC) 2025 du ministère de la Culture.
du 2 au 7 octobre 2025
Tours, CCNT10 octobre
Vendôme, L’Hectare – scène conventionnée14 octobre
Théâtre de Chartres, scène conventionnée16 octobre
Issoudun, Centre Culturel Albert Camus13 janvier 2026
Théâtre d’Auxerre21 au 24 janvier
Chaillot – Théâtre National de la Danse
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